La nouvelle génération d'interféromètres (ALMA, NOEMA) permet aujourd'hui de sonder les régions de formation d'étoiles aux échelles des disques protostellaires. Ces nouvelles données apportent des contraintes inédites sur la fragmentation, le champ magnétique ou encore la dynamique des coeurs denses préstellaires en effondrement. D'autre part, les modèles et simulations numèriques intègrent une physique de plus en plus variée : transfert de rayonnement, MHD non-idéale, couplage gaz-poussière. Je ferai la revue des travaux récents, à la fois théoriques et observationnels, portant sur la formation des étoiles et mettrai en regard les résultats de simulations numériques multidimensionnelles avec les données observées. Une attention particulière sera donnée à la formation et l'évolution des disques protostellaires. J'évoquerai enfin les développements théoriques, numériques et organisationnels nécessaires afin de répondre au mieux au flux de données observationnelles attendu dans les prochaines années.